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la pensee sentimentale
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24 novembre 2007

bureau, la guerre est déclarée (2)

Je L'ai vu. Lui. Le Surchef.

Quand je suis arrivée Antoine était là. Histoire de montrer un, qu'il était au courant de notre rendez-vous (un chef doit tout savoir), et deux de me montrer qu'il était là avant moi et qui sait, qu'il avait bien pu recadrer les choses à sa manière.

Rien à battre de Tony. La preuve. En m'asseyant toute souriante en face du surchef, je lui propose de rester. Une invitation qui a suffit pour qu'il batte en retraite fissa. Bien obligé. Rester aurait signifié qu'il avait peur que je parle. Donc du balai.

J'explique au surchef que sa nouvelle organisation est top, mais que certains points restent encore un peu flous.

Flous, comme vos cheveux.

Non, vous ne rêvez pas voilà ce qu'il me répond. Bon après tout si cet homme s'intéresse plus au flou de mes cheveux qu'au flou de ma situation, on ne va pas lui en vouloir. D'autant qu'il m'explique qu'il entend bien me traiter et non pas me traiter comme une rédactrice lambda. Ben voilà c'est tout ce que je voulais entendre. 

Dernier détail à régler, qui peut paraître mesquin, lui dis-je, mon bureau.

Que nenni, objecte't'il à mes oreilles rosies de ravissement. C'est important. Vous garder votre bureau. Et vlan, Marty, Tony, l'honneur est sauf.

Ok, son honneur on le met où on le peut. Mais dans ce milieu, garder sa fierté rapport à son burlingue, c'est déjà la moitié du boulot. 

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